Le COVID-19 et le fret aérien

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La crise du coronavirus a mis le monde au ralenti. Mais quelle a été la conséquence sur le fret aérien mondial ?

L’impact du coronavirus

Avec un confinement imposé dans de nombreux pays, le secteur aérien a subi de plein fouet les conséquences du COVID-19. Les conséquences économiques sont terribles. Les données de l’IATA font apparaitre un recul du fret aérien de 1,4% par rapport au mois de février 2019. Cette baisse n’est pas énorme, mais en données corrigées des variations saisonnières, la chute s’élève à 9,1%.

On explique cette différence par le fait que le Nouvel An chinois se déroulait en février durant l’année 2019. Mais en 2020, les fermetures des usines qui l’accompagnent et la baisse de la production sont intervenus en janvier. La crise du coronavirus a fait le reste.

Même son de cloche du côté de l’aéroport Charles de Gaulle, 1er européen en termes de cargo (2.1 millions de tonnes de fret transportées en 2019), où la baisse a été spectaculaire. Dans le monde entier, les vols commerciaux étaient tous à l’arrêt.

Le fret aérien pour aider à surmonter la crise

Mais le fret aérien pas cher s’est mobilisé contre la crise. Certains segments de marché, principalement dans le domaine médical et également alimentaire, ont vu leur demande exploser. C’est pour cette raison que le fret aérien ne s’est pas arrêté. Des avions passagers ont même été converti afin de transporter les marchandises.

Sur certains axes, le fret aérien a connu une augmentation. Dès mi-mars, les taux de fret aérien dans le sens Asie/Europe ont considérablement augmenté. C’est la même chose sur l’axe Transatlantique avec des prix en forte augmentation en mars entre l’Europe et les Etats-Unis.

La mobilisation du fret aérien mondial a été vital et nécessaire afin de pouvoir gérer correctement la crise du COVID-19. Aujourd’hui, son activité se poursuit alors que les vols commerciaux reprennent peu à peu leurs activités.

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